©️Togo 24 – (Tchamba, le 26 juin 2024) – Une cinquantaine de jeunes hommes et femmes de la commune Tchamba 1, prennent part, du 25 au 29 juin 2024, à un atelier de lancement du « «Projet d’appui au leadership démocratique des jeunes au Togo ».
L’initiative est à l’actif des associations Centre Africa Obota Togo (CAO-Togo) et Citoyens sans frontières (CSF-Togo), avec le soutien de l’Association européenne pour la démocratie locale (ALDA), à travers le programme WYDE_Civic engagement, financé par l’Union européenne.
Le but, c’est d’impliquer la jeunesse dans la gouvernance démocratique locale afin de leur permettre de participer activement au développement de leurs milieux.
Le projet vise ainsi à contribuer au renforcement de la participation des jeunes à la gouvernance démocratique.
La rencontre de 5 jours se décline en plusieurs modules à savoir « «Participation citoyenne : cadre légal et formes de participation citoyenne ; Citoyenneté numérique ; Culture de la paix ; Engagement citoyen et civisme » entre autres.
Les jeunes acteurs de la commune vont se familiariser également avec les techniques d’élaboration et de planification de plaidoyers, ceci en vue d’être à même de concevoir des plaidoyers pour contribuer au développement de la localité.
Il s’agira pour eux, à la fin de la formation, d’élaborer et de mettre en œuvre de microprojets dans leurs différentes localités pour transmettre à leurs bases, les acquis de cette formation, pour amener tous les citoyens à participer aux processus de prise de décision.
Mme Gnambi Rayo Djébi, administrateur des collectivités locales, formatrice, a fait savoir, que ces différents modules vont induire un changement de mentalité au sein des jeunes par rapport à la gestion des affaires de la cité.
Pour sa part, le directeur exécutif du CAO-Togo, coordonnateur du projet, Kalao Samba Longha, a souligné que cet atelier, va outiller les jeunes pour une réelle participation dans les processus de prise de décision au niveau local.
Selon lui, une bonne démocratie locale doit prendre en compte les voix des jeunes et des femmes. « Les jeunes constituent environ 70% de la population togolaise. Cette frange ne peut en aucun cas être mise à l’écart. La jeunesse, on ne peut pas décider pour elle, mais on doit l’amener à participer à la prise de décision, et c’est ce qui est en train d’être fait à travers cette formation » a conclu M. Kalao.
De tchamba, Guy Amour
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